Déclaration à caractère juridique et formel La personne concernée a subi des faits d’extorsion, de pressions répétées et de dénigrement, ayant entraîné une atteinte grave et durable à son intégrité psychologique, à sa dignité et à ses conditions de vie. Les auteurs des faits ont adopté des comportements caractérisés par : l’abus de position ou d’influence, la contrainte morale, la disqualification systématique de la victime, le refus délibéré de toute possibilité de dialogue, de réparation ou de pardon, et l’usage d’un langage ou de représentations visant à la déshumanisation. Ces agissements constituent des violences morales et psychologiques, indépendamment de toute qualification pénale ultérieure, et engagent la responsabilité de leurs auteurs sur les plans civil, pénal et éthique. Par ailleurs, les faits décrits portent atteinte aux principes fondamentaux de la sécurité de l’information et de la communication, notamment : l’accessibilité, lorsque l’accès équitable à l’information ou aux droits est entravé ; l’authentification, lorsque la vérité des faits est niée ou falsifiée ; la confidentialité, lorsque la personne est exposée, contrainte ou menacée ; la fiabilité et l’intégrité du message, lorsque la communication est altérée par la peur, le chantage ou la manipulation. La victime ne saurait être tenue responsable des agissements qu’elle a subis. Les faits décrits ne relèvent ni d’un conflit égalitaire ni d’une faute personnelle, mais d’un déséquilibre de pouvoir constitutif d’abus. Il est rappelé que toute personne a droit au respect de sa dignité, à la protection contre les violences, et à la reconnaissance de son statut de victime lorsque les faits le justifient.